Avec M. Roger Neuenschwander, Directeur du CIP Hôtel

 

Le CIP est engagé depuis plusieurs années dans la protection de l’environnement. Qu’est-ce qui a motivé ces actions ?

Tout d’abord, le bâtiment date des années 80. Il est donc inadapté au développement durable (DD) car il ne suivait pas les nouvelles normes. Heureusement, nous bénéficions de la stratégie de DD du Canton de Berne ce qui a permis de faire des adaptations, comme:

  • l’installation de triple vitrage,
  • le remplacement du chauffage à énergie fossile par un chauffage à pellets (considéré comme climatiquement neutre) et
  • des détecteurs de mouvements pour les luminaires dans les espaces partagés, pour ne citer que quelques exemples.

Par ailleurs, étant opérateur d’un centre situé en pleine nature, nous aimons partager cette dernière et la faire découvrir tout en la respectant. C’est aussi cela qui a motivé plusieurs projets. Surtout depuis que nous nous sommes lancés il y a 2 ans dans le tourisme de loisir, qui est lui très sensible à la nature. (Voir l’article La durabilité fonctionne-t-elle auprès des touristes en Suisse ?)

 

Début 2021 – en pleine crise sanitaire – vous décidez de mettre en place myclimate «Cause We Care». Pour quelles raisons ?

D’un côté, notre apprentie devait créer un projet de développement durable dans son entreprise, la nôtre. De l’autre côté, j’avais déjà mis en place myclimate «Cause We Care» à l’hôtel Zurich Berg il y plusieurs années. Nous avons donc décidé d’aller plus loin avec notre apprentie et de mettre en place ce projet. Je remarque que les mentalités de la clientèle ont beaucoup évolué en quelques années. Les gens sont maintenant beaucoup plus sensibles à la préservation de l’environnement.

 

Aujourd’hui, après une année d’expérience avec ce programme, quel bilan en retirez-vous ?

Un bilan très positif. C’était aussi un challenge pour vendre cette nouvelle prestation à nos clients. Mais nous avons été très appuyés par ecoLive. Ça nous a aussi permis d’innover, par exemple en rendant gratuite la borne de recharge pour voitures électriques si le client adhère à «Cause We Care».

 

Comment s’est déroulé la mise en place du programme «Cause We Care» ? Qu’est-ce que ça a demandé en matière d’organisation ?

Nous avons eu une approche transverse en impliquant plusieurs services du CIP: l’apprentie bien sûr, notre Responsable Comptabilité, notre Responsable Marketing et notre médiamaticienne. Nous avons pu créer une bonne adhésion dès le début du programme et avons reçu un grand soutien de la part d’ecoLive pour cela.

Concernant la vente, nous avons intégré l’ensemble de nos canaux en ligne et hors ligne. Actuellement, la vente à la réception, lors du départ, est le plus efficace. Nous visons tout de même à améliorer notre approche sur les OTA.

 

Concernant la clientèle, comment a-t-elle réagi ?

La clientèle de loisir était très réceptive. Environ 25% de la clientèle a participé sur cette première année. La clientèle business était plus difficile du fait de la structure des entreprises rendant la démarche plus complexe. Nous avons donc révisé les grilles tarifaires en fin d’année dernière pour intégrer le programme lors du renouvellement des contrats avec les entreprises. Toutes y ont adhéré. Aujourd’hui, la plupart des entreprises ont des programmes de DD et adhèrent facilement à ce type d’initiative.

 

Avez-vous aussi reçu des retours des collaborateurs ?

Très positifs également. Nous avions besoin qu’ils soient convaincus pour pouvoir vendre les nuitées climatiquement neutres. Comme ils ont été rapidement intégrés au projet, notamment avec la formation d’ecoLive, cela a plutôt bien fonctionné. Bien que le programme propose des supports de communication, nous avons créé les nôtres pour aider le personnel, car nous avons la chance d’avoir une médiaticienne.

 

Quelles ambitions avez-vous avec le programme myclimate «Cause We Care» pour les années à venir ?

Nous souhaitons atteindre 30% de participation de la clientèle en 2022. Nous allons aussi introduire le programme «Cause We Care» au niveau des séminaires.

 

Recommanderiez-vous le programme myclimate «Cause We Care» ?

Bien sûr. Je l’ai d’ailleurs déjà mis en place dans deux établissements.

 

Vous avez l’occasion de découvrir tous les détails et deux études de cas lors de notre webinaire spéciale sur le programme myclimate «Cause We Care» le 7 avril prochaine de 11h00 à 12h00.