Commune de Bellevue

Le deuxième atelier a commencé par mettre en évidence les principaux risques pour l’environnement et la biodiversité en particulier qu’on retrouver souvent dans les jardins et espaces verts: utilisation abusive d’engrais et pesticides, uniformité des aménagements, nombreux obstacles aux déplacements des espèces, disparition progressive des lieux d’habitat pour la faune et la flore parle développement d’un bâti toujours plus stérile. Les participants ont alors abordé le thème des corridors biologiques découvrant en même temps la manière dont Bellevue s’intègre dans le réseau régional. A plus petite échelle, chacun peut jouer un rôle important, notamment:

• en évitant de créer des barrières pour la faune (clôtures, murets,…), en supprimant celles qui existent ou en ajoutant des éléments permettant aux animaux de les franchir pour facilement
• en augmentant autant que possible les lieux permettant à la faune de se cacher,  s’abriter, de nidifier.

De nombreux exemples illustrés constituaient un deuxième poste, permettant de mettre en évidence des possibilités de retenir les eaux pluviales, d’améliorer l’esthétique paysagère et la biodiversité, mais aussi les situations provoquant des impacts sur l’environnement ou la santé. En conclusion, un tour des mesures à mettre en oeuvre pour préserver l’environnement, la santé et lutter contre les atteintes à la biodiversité tout en créant des conditions pour qu’elle s’accroissent dans la région. A ce titre, on pouvait observé un nichoir et un hôtel à insectes, conçu pour l’occasion. Tous deux trouveront ensuite leur place dans le jardin d’ecoLive, Rte de Valavran 1.

L’atelier s’est terminé autour d’un apéritif organisé par la mairie de Bellevue.

Quelques images:

Innombrables sont les sources de pollution de l’air présentes dans nos logements et dans l’environnement: revêtements de sols et mobilier, peintures, vernis et encres, moisissures diverses, moyens de transport et installations de chauffage, processus industriels, incinération des déchets. Ce troisième atelier a permis de faire un tour des principaux polluants et de découvrir leurs effets sur la santé et sur l’environnement. Par le jeu, les échanges entre participants et la présentation de quelques diapositives, cette rencontre était aussi l’occasion de mettre en avant les moyens de limiter ces émissions de polluants de l’air et de s’en protéger.

Un apéritif offert par la mairie de Bellevue a permis de prolonger les discussions.

Le cycle de vie d’un produit ou d’une prestation passe par de très nombreuses étapes. C’est ce que nous découvrons au travers d’un jeu qui met en évidence toutes les transformations subies pour obtenir une feuille de papier ou un T-shirt. Il en va de même lorsqu’il s’agit de décrire leur fin de vie. A chaque phase, on retrouve des impacts, qu’ils soient environnementaux (épuisement des ressources énergétiques, impacts sur l’eau, le sol et l’air, déchets dangereux, etc.) ou sociaux (risques pour la santé ou la sécurité, conditions de travail difficiles ou dégradantes, etc.).

Plusieurs  pistes sont alors abordées pour diminuer les incidences de notre consommation effrénée. On peut travailler sur l’évaluation de ses besoins et la manière de les satisfaire en visant une dématérialisation des solutions. Le carsharing en est l’un des exemples les plus emblématiques puisqu’on peut ainsi se déplacer sans posséder un bien. Mais on peut aussi acheter en commun, prêter, louer. De plus en plus de possibilités sont aujourd’hui offertes sur le marché.

Prolonger la durée de vie des biens en leur offrant une seconde vie, en les réparant, en les vendant ou en les donnant permet à nouveau d’éviter que de la matière soit perdue. Le recyclage est aussi une piste, très courante dans notre pays. Il faut tout de même savoir que refaire des produits à partir de la matière recyclée est presque toujours plus énergivore et représente un impact environnemental plus important que de prolonger l’objet initial en tant que tel. Ainsi, on devrait remettre en place des solutions d’emballages consignés. Laver et reremplir est moins impactant que transporter et refondre du verre, de l’aluminium ou du PET. Les pays nordiques l’ont largement compris puisque la totalité des emballages à boissons faits de ces trois matériaux sont consignés et automatiquement repris par les distributeurs.

Enfin, acheter des produits plus petits, moins massifs, contenant des emballages plus légers voire même absents doit devenir un réflexe. En continuant de gaspiller la matière et l’énergie comme on le fait actuellement, nos sociétés n’ont pas d’avenir.